Immobilier à Paris : où en est-on ?

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En dépit de la baisse des taux, les prix du mètre carré risque d’atteindre des records avec près de 9200 € le mètre carré l’année prochaine. Cette année qui s’achève est marquée par une flambée foudroyante dans les pourcentages de vente dans l’immobilier. Bien que la réduction des taux de crédit laisse présager le contraire, cela n’a aucunement influencé la volonté des acheteurs.
De même, les nombreux obstacles dénoncés à grands renforts de media par la profession n’ont eu aucun impact sur cette augmentation. Cela a conduit à une hausse des transactions bancaires dans le secteur.

Un environnement toujours avantageux

L’énergie du marché est la combinaison taux et prix. Le premier reste favorable au fil des années. Le second par contre risque de progresser encore au cours de cette année. La conséquence immédiate est que les vendeurs se ruent pour en profiter au maximum pour des bénéfices un peu plus élevés. Les acquéreurs quant à eux n’hésitent pas à prendre plus de risque. En effet, ils sont conscients que la situation leur sera favorable avec des prix du mètre carré plus bas qu’au moment de l’achat.
Si c’est déjà bouclé pour cette année qui s’achève, la nouvelle année commence avec une multitude d’inquiétude. Les causes d’une telle situation sont de nature disparate. Nous avons notamment l’environnement économique, l’évolution du taux d’intérêt, voire même la reforme de la politique du logement. A la faveur de ces variables, les experts se prononcent pour trois cas de figure.

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  • Dans le premier, on notera un pic dans les achats de l’immobilier pour pallier à la hausse éventuelle prochaine.
  • Le second scénario fait état d’une augmentation de la croissance outre-mer suivie d’un rebond conjoncturel dans la zone européenne.
  • En dernier cas de figure, il est possible que tout rentre dans l’ordre. Avec des mesures telles que des taux plus forts, des prix en hausse et des lois fiscales moins favorables, on assiste à une partie des acquéreurs qui verront leur capacité d’achat être considérablement réduite.

État de l’immobilier dans les arrondissements de Paris

Le succès croissant des villes de provinces telles que Nantes ou Bordeaux n’a en rien influencé les pourcentages de vente d’appartements parisiens. Avec une moyenne de 9165€, on aura franchit la barre des 9000€ en octobre de cette année. Le secteur des ventes de l’immobilier établit ainsi son nouveau record, le dernier baromètre montrait déjà une hausse annuelle de 5,5%. Les acheteurs étant nombreux à Paris, cette tendance ne devrait pas s’arrêter là, même si elle se fera de façon modérée. L’étude effectuée par l’organisme qui agrège les données des acteurs de l’immobilier est formelle : aucun arrondissement de Paris n’a échappé à la hausse des prix. Dans la grande majorité le rythme annuel de progression est au minimum de 8%.Toutefois, il y a encore des arrondissements où les prix restent relativement bas.
En effet, dans le nord-est, notamment dans le XIXe ou le XVIIIe, il est possible d’avoir des prix comme 8290€/mètre carré ou même 7090€/mètre carré. Ce qui n’est évidemment pas le cas dans les autres arrondissements où on peut noter une hausse annuelle de plus de 5%.

Franchir le périphérique : un début de solution ?

Avec des prix qui ne cessent de flamber, il est normal d’aller plus loin pour voir si l’herbe n’y est pas plus verte. Pourquoi donc ne pas penser à franchir le périphérique. En effet, chiffres à l’appui, la Chambre des Notaires constate que des appartements anciens peuvent chuter de près de 40%. Ce pourcentage est de 50% dans les Batignolles dans le XVIIe ou à Pont-de-Flandre dans le XIXe. Les prix baissent de plus de 50% si vous êtes entre Aubervilliers et les quartiers parisiens de Pont-de-Flandre.
Pendant que la capitale Britannique subit les affres du phénomène Brexit, l’immobilier Parisien n’en finit pas de grimper. En effet, l’écart se réduit de manière considérable au fil des années. Pourtant en 2016, même si l’écart s’était creusé, ces mégalopoles restaient tout de même au coude à coude. Ces dernières années, Paris aurait ravi la vedette avec une ascension fulgurante de près de 7,7%, contre 1,7% sur le pays.