Selon cette étude, 1 français sur 2 donne trop à manger à son chien

© pitbull terrier américain blanc et noir © Justin Veenema

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78 % des jeunes propriétaires de chiens entre 18 et 24 ans ont déjà préféré réduire leurs dépenses personnelles pour continuer à nourrir leur compagnon correctement 🐾. Une statistique révélatrice d’un attachement profond, mais aussi d’une réalité méconnue : les Français se trompent souvent sur l’état de santé de leur animal, en particulier sur son poids. C’est ce que met en lumière une étude récente menée par l’institut Flashs pour le spécialiste de la croquette premium Pro-Nutrition, dévoilée le jeudi 27 mars.

A retenir

  • Près d’1 Français sur 2 réduit ses dépenses pour préserver la qualité des repas de son chien
  • 86 % des maîtres croient que leur chien a un poids idéal, alors que seuls 29 % évaluent correctement la silhouette saine
  • Les jeunes sont les plus enclins à faire des sacrifices financiers pour leur animal
  • Une mauvaise perception du poids favorise l’obésité ou l’amaigrissement canin

Des choix économiques qui en disent long

Dans un contexte d’inflation persistante, l’étude menée par l’institut Flashs pour Pro-Nutrition sur l’obésité des chiens révèle un comportement aussi surprenant qu’émouvant : près de la moitié des maîtres interrogés admettent avoir réduit leurs propres dépenses pour continuer à offrir une alimentation de qualité à leur chien. Une forme de priorité assumée.

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Ce sont les plus jeunes qui portent ce choix avec le plus de ferveur : 78 % des 18-24 ans et 77 % des 25-34 ans affirment faire passer leur chien en premier dans leurs arbitrages budgétaires. À l’inverse, seuls 25 % des plus de 65 ans ont adopté cette stratégie. Un décalage générationnel qui illustre une relation toujours plus affective entre l’humain et son animal.

Une mauvaise lecture du poids du chien

etude flash poids des chiens selon leur proprietaire

Si la majorité des maîtres se disent vigilants, leur perception du poids de leur chien est bien souvent erronée. Lors d’un test visuel réalisé pendant l’enquête, 86 % ont estimé que leur animal avait un poids idéal. Pourtant, seule une minorité – 29 % exactement – a su identifier correctement la silhouette correspondant à une corpulence saine.

Le plus préoccupant ? 53 % ont sélectionné des silhouettes correspondant à une maigreur ou à une grande maigreur en pensant viser le bon équilibre. À l’opposé, 18 % ont désigné des silhouettes en surpoids ou en situation d’obésité comme “idéales”.

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Ces écarts flagrants traduisent une véritable méconnaissance des repères de base en nutrition canine. Et si l’intention est bienveillante, elle ouvre la voie à des dérives sanitaires pour les animaux concernés.

L’alimentation, un enjeu au cœur du foyer

Loin d’un simple aspect logistique, la nourriture du chien devient un enjeu domestique majeur. L’étude montre que cette question occupe une place centrale dans les arbitrages financiers des ménages. Elle agit même parfois comme un révélateur de la manière dont les maîtres envisagent la relation avec leur animal : respect, affection, responsabilité.

Les Français semblent prêts à tout pour leur chien, même à faire des sacrifices sur leur propre confort. Mais cette générosité peut s’accompagner d’erreurs d’appréciation : nourrir trop ou mal son animal, par amour, n’est pas forcément synonyme de bienveillance efficace.

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