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L’inflation de 4,8 % en 2024, telle que prévue par l’Insee, fait craindre une détérioration du pouvoir d’achat des ménages français. Cependant, au-delà de cette inquiétude, une lueur d’espoir se dessine pour près de la moitié de la population. Cette perspective réjouissante est liée à la revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu, une mesure qui pourrait offrir des économies significatives aux contribuables en 2024.
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Une bonne nouvelle derrière les chiffres de l’inflation
L’inflation, bien que source d’inquiétudes, révèle une bonne nouvelle pour de nombreux Français. Le barème de l’impôt sur le revenu, ajusté à la hausse en 2022 en réponse à l’inflation post-COVID-19 et aux tensions en Ukraine, maintient sa revalorisation pour l’année suivante. Cette mesure gouvernementale impactera positivement la situation financière de près de 40 millions de contribuables, soit près de la moitié de la population française.
Comment comprendre le barème de l’impôt sur le revenu ?
Pour saisir l’ampleur de cette opportunité, il faudra revenir sur le fonctionnement du barème de l’impôt sur le revenu. Calculé sur la base des revenus perçus l’année précédente, le barème prend en compte diverses déductions fiscales et est divisé par le nombre de parts du quotient familial. Le résultat, appelé « revenu net imposable », est soumis à un barème composé de cinq tranches, chacune correspondant à un taux d’imposition différent.
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Les ajustements pour 2024
En 2024, les ajustements du barème de l’impôt sur le revenu offrent des perspectives d’économies considérables :
- l’entrée dans la première tranche d’imposition (11 %) est relevée à 11 294 euros,
- la tranche suivante (30 %) voit sa limite passer à 28 797 euros,
- l’entrée dans la tranche supérieure (41 %) est ajustée à 82 342 euros
- le seuil de la dernière tranche (45 %) grimpe à 177 106 euros.
Impacts sur les contribuables
Cette révision signifie que seuls les contribuables ayant connu une hausse de revenus supérieure à 4,8 % en 2023 paieront davantage d’impôts. Pour ceux dont les revenus ont augmenté moins rapidement, qui sont restés stables, ou ont même diminué, une diminution des impôts en 2024 est à prévoir. Les foyers faiblement imposés, pour certains, pourraient même devenir non imposables.
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Exemple : économies substantielles en vue
À titre d’exemple, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) souligne qu’une personne célibataire avec un revenu imposable stable de 30 000 euros économisera 308 euros en 2024 par rapport à l’année précédente.
La révision du barème de l’impôt sur le revenu offre une bouffée d’air financier pour de nombreux ménages français en 2024. Une perspective positive au milieu des défis économiques actuels.