Sans contredit, l’issue du transfert du Rassemblement national à Toulon n’a de cesse d’alimenter les conversations. Pour mettre au point, l’inauguration même, le 5 octobre, qui a été orchestrée par Marine Le Pen elle-même, avait été le théâtre d’un incident : ce cadre emblématique du parti avait été la cible d’un récipient de yaourt empli d’eau de javel.
Aux premières heures de la semaine, les résidents du bâtiment prestigieux de la haute-ville, dans lequel le parti a choisi d’établir son siège, avaient partagé leurs appréhensions face à l’arrivée de ce « colocataire » quelque peu particulier. Ils déploraient notamment le risque que l’édifice en question soit la proie d’attaques orchestrées par des antagonistes politiques.
Mots dénigrants et emblème anarchiste
En cette soirée de vendredi, aux premières heures, des individus ont été surpris en train de saccager le devanture et le volet métallique du bureau. Non seulement des propos offensants envers Marine Le Pen, mais aussi un emblème anarchiste ont trouvé leur chemin sur les murs. Déjà, le samedi matin, des militants s’affairaient à gommer ces empreintes indésirables.
Au travers d’un message rendu public sur X (anciennement Twitter), le parti qualifie l’événement d' »acte de sauvagerie », et assure qu’il va engager des poursuites judiciaires. Il réitère également sa volonté inébranlable de porter « ses pensées au coeur du département ».