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- Zone à faibles émissions : de quoi s’agit-il ?
- Déroulement du contrôle des voitures circulant dans les zones à faibles émissions
- Les villes françaises concernées par les zones à faibles émissions
- Les agglomérations qui adopteront les zones à faibles émissions dans le futur
- Zones à faibles émissions : les sanctions en cas de non-respect
Afin de combattre la pollution dans les zones urbaines peuplées, les autorités ont mis en place différentes mesures au niveau de certaines agglomérations. Parmi elles, il y a les zones à faibles émissions qui ont pour but d’autoriser seulement les voitures respectant un volume maximal d’émissions de gaz à effet de serre à circuler dans certaines zones définies. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la zone à faibles émissions et son application dans les villes françaises.
Zone à faibles émissions : de quoi s’agit-il ?
Également appelée ZFE, la zone à faibles émissions désigne une zone de haute densité urbaine qui n’autorise que la circulation des voitures qui se conforment à certains niveaux de vignette Crit’Air. L’objectif est d’assurer la protection des habitants de ces espaces contre la pollution routière. Pour rappel, celle-ci fait partie des principales causes de la pollution dans les villes.
Les zones à faibles émissions à l’image de ZFE de Rouen ont pour but d’inciter les usagers de la route vivant dans les zones fortement urbanisées à remplacer leurs voitures polluantes par des modèles plus respectueux de l’environnement. La liste des véhicules qui peuvent circuler dans les ZFE se réduit progressivement jusqu’en janvier 2024. Il s’agit de la date à laquelle seules les voitures dotées d’une vignette Crit’Air 0, 1 et 2 auront la permission de rouler dans les zones à faibles émissions.
Déroulement du contrôle des voitures circulant dans les zones à faibles émissions
Le contrôle des voitures autorisées à circuler dans les ZFE est réalisé grâce aux certificats Crit’Air, c’est pourquoi ils sont une obligation. Ces certificats sont classés de 1 à 5 et indiquent le niveau de pollution des véhicules. Plus le numéro est élevé et plus la voiture est considérée comme un véhicule polluant.
Les villes françaises concernées par les zones à faibles émissions
Les automobilistes en France sont susceptibles de rencontrer des zones à faibles émissions au sein de l’hexagone dans les villes suivantes :
- Paris,
- Métropole du grand Paris,
- Rouen,
- Reims,
- Lyon,
- Nancy,
- Grenoble,
- Toulouse,
- Saint-Etienne,
- Nice.
La métropole de Rouen a étendu sa zone à faibles émissions au 1er septembre 2022 à l’ensemble des voitures possédant des vignettes Crit’Air 4 ou 5. Sachez que les restrictions sont plus ou moins fortes dans les villes en fonction des types de véhicules.
Les agglomérations qui adopteront les zones à faibles émissions dans le futur
En plus des ZFE déjà existantes en France, beaucoup d’autres zones à faible émission verront le jour à l’avenir. Ce qui permettra de réduire la pollution de l’air de 25 % au sein des agglomérations à partir de 2025. Celles qui abriteront des ZFE dans le futur sont notamment :
- Béthune,
- Lille,
- Metz,
- Douai-Lens,
- Dunkerque,
- Nancy,
- Amiens,
- Valenciennes,
- Mulhouse,
- Dijon,
- Toulon,
- Avignon,
- Clermont-Ferrand,
- Annecy,
- Chambéry,
- Nîmes,
- Montpellier,
- Aix-Marseille,
- Annemasse,
- Bordeaux,
- Bayonne,
- Le Mans,
- Limoges,
- Angers,
- Nantes,
- Caen,
- Brest,
- Rennes,
- Saint-Nazaire,
- Etc.
La vignette Crit’Air est uniquement disponible sur la plateforme officielle du gouvernement et coûte 3,70 euros. Il est conseillé de faire attention aux autres sites qui proposent une vignette à des prix exorbitants.
Zones à faibles émissions : les sanctions en cas de non-respect
Les automobilistes qui ne se conforment pas aux règles établies dans une ZFE en entrant dans celle-ci avec une voiture dont la vignette Crit’Air est supérieure aux restrictions propres à chaque zone recevront une contravention. Celle-ci est accompagnée d’une amende de 68 euros lorsqu’il s’agit d’un véhicule léger et de 135 euros pour un véhicule lourd à l’image d’un bus ou d’un camion par exemple.
L’État attribue une prime à la conversion afin d’encourager l’acquisition d’un nouveau véhicule moins polluant, qu’il s’agisse d’un modèle neuf ou d’occasion. Cette aide peut aller jusqu’à 5000 euros dans le cas général et 6000 au niveau des ZFE.