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Dans une économie hyper compétitive comme la nôtre, l’entrepreneuriat est une ressource importante qui permet de créer de l’innovation. Ce n’est évidemment pas la solution absolue, mais l’une des plus efficaces dans un système comme le nôtre. Malheureusement, l’entrepreneuriat est difficilement accessible pour des employés qui n’osent pas quitter leur travail à cause des charges qui leur pèsent. C’est en réponse à ce problème que s’impose petit à petit l’intrapreneuriat.
L’intrapreneuriat, qu’est-ce que c’est ?
Créer une entreprise coûte cher, et même parfois très cher. Le plus difficile pour les entrepreneurs en herbe, c’est de prendre la décision de quitter leur travail pour se concentrer entièrement sur leur projet sans même être certain qu’il verra le jour et qu’il leur permettra de dégager des revenus un jour. Créer une entreprise, c’est donc très risqué.
L’intrapreneuriat consiste à créer une entreprise en restant salarié d’une autre entreprise. En fait, l’entreprise qui vous salarie et qui accepte d’héberger votre projet vous maintient en salarié, mais vous dégage du temps pour développer votre entreprise. Vous restez ensuite libre de prendre votre indépendance une fois que vous avez la certitude qu’un mini crédit ou des investisseurs vous permettront de poursuivre votre route.
Une solution de plus en plus répandue en France
Le système de l’intrapreneuriat existe depuis de longues années dans beaucoup de pays, mais il est très récent en France. Il fait des débuts timides il y a quelques années et commence seulement à être intégré par de très grands groupes un peu partout sur le territoire français. Pourtant, il ne présente presque que des avantages, pour le salarié comme pour l’entreprise.
Effectivement, le salarié y gagne une opportunité unique, sinon de créer une entreprise qui réussira à lui offrir son indépendance, au moins celle de se former au métier d’entrepreneur. Quant à l’entreprise qui héberge intrapreneur, elle sélectionne les projets qui l’intéresse le plus et elle peut ainsi garder une forme de contrôle sur le développement. Si l’entreprise finit par s’émanciper, le grand groupe qui l’a aidé au départ a gagné un partenaire privilégié.
Des conséquences nombreuses et étonnantes
La montée en puissance d’un tel fonctionnement a permis l’émergence d’un écosystème surprenant qui s’organise autour de l’intrapreneuriat. Effectivement, de nombreuses start-ups ont axé leur activité sur l’aide aux grandes entreprises qui souhaitent héberger des créateurs d’entreprise. Elles les conseillent et les aident à créer les structures nécessaires.
Cependant, il ne faut pas non plus oublier de regarder les quelques dérives qu’un tel fonctionnement risque de produire. Pour les jeunes entrepreneurs, il y a notamment le risque de se faire phagocyter son projet par un grand groupe contre lequel il ne pourra rien faire. Il y a aussi le risque que le projet soit tué dans l’œuf s’il s’éloigne trop des attentes du grand groupe. Quoi qu’il en soit, c’est une solution particulièrement bienvenue pour les jeunes entrepreneurs, même si elle n’est pas parfaite.
